Traquer

Traquer

2020, 40′, documentaire

Synopsis

Une jeune adulte va filmer son cousin plus âgé, qui l’a fascinée toute son enfance. Les années ont creusé leurs différences et figé les souvenirs. En prenant la chasse comme point de départ, les deux cousin.e.s dialoguent sur cette passion qui les oppose, en vue de dépasser ce qui les sépare maintenant qu’ils sont devenus adultes. Une double traque commence: lui avec les animaux, elle avec lui et ses propres souvenirs; lui armé d’un fusil, elle d’une caméra.

Générique

Réalisation : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert 
Scénario : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert 
Production : Naoko films
Casting : François Bastin
Image : Baptiste Bogaert
Son : Noëlle Bastin
Montage : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert

Baptiste Bogaert et Noëlle Bastin

Baptiste Bogaert (1990) et Noëlle Bastin (1991) sommes un duo de réalisateur.trice.s belges résidant à Bruxelles.

Le cinéma nous permet de réfléchir au monde d’aujourd’hui. À travers la forme propre à chaque film, nous cherchons à voir et à entendre ce qui fait notre époque, ce qui la travaille, comment elle nous modèle. Nous aimons travailler à cheval entre la fiction et le documentaire – où la fiction est un outil permettant de montrer le réel, ce qui a lieu. Pour les mêmes raisons, nos films sont souvent marqués par le travail en plan séquence et la collaboration régulière avec des acteurs non-professionnels.

En parallèle aux films, nous concevons des installations vidéos.

L’avis du comité
Une partie de chasse du point de vue d’un néophyte accompagnant son cousin amateur et organisateur de battue. Tout est question de regard ici, on cherche à voir l’autre sans se dévoiler. Dans ce film hybride, la veine documentaire côtoie un suspens travaillé. Pour la deuxième fois à Nouveaux Rêves nous accueillons les réalisateur·ices Baptiste Bogeart et Noëlle Bastin. Iels nous proposent ici autant une vision singulière sur un sujet polémique qu’un travail formel sur le cinéma lui-même. Attention le film contient des images pouvant heurter la sensibilité du public. Guillaume Collet