Sous le feu

Sous le feu

2024, 40′, documentaire

Synopsis

Bilel profite avec ses copains d’un dernier été d’adolescent, ils sont tous fils d’ouvriers. Leurs pères travaillent à l’usine de silicium où le feu des fours est continu. La lumière y fait vivre et éclaire, brûle, blesse et tue. Bilel échappera-t-il au destin des générations précédentes ?

Générique

Réalisation :  Jérémie Lamouroux
Scénario :  Jérémie Lamouroux
Production : Regards des lieux / Atelier Jeunes Cinéastes
Image : Jérémie Lamouroux, Pierre Choqueux
Son : Martin Debisschop, Pascal Thollet, Jérémie Lamouroux
Montage : Jérémie Lamouroux, Philippe Boucq (avec la participation de Djamila Daddi-Addoun)

Jérémie Lamouroux

Jérémie Lamouroux est auteur-réalisateur de films documentaires, avec une formation en sociologie de la culture. Ses études l’ont mené à travailler pendant de longues années à un projet récolte / organisation / diffusion de diapositives consacrées aux territoires d’ex-Yougoslavie après la guerre civile (Des paysages après la bataille). Il s’est par la suite orienté vers le cinéma, plus spécifiquement vers le documentaire de création qu’il a étudié à Lussas.

Il a réalisé plusieurs essais vidéo, entre expérimental et documentaire, montrés sur scène dans le cadre de ciné-concerts (De la neige en été, De nos mains, Arrière-plan, La mécanique des roches). En parallèle, il a créé et animé de nombreux ateliers de pratique collective du cinéma avec des adolescents sous main de justice ou en pédopsychiatrie.
Aujourd’hui, Jérémie travaille principalement dans les montagnes des Alpes et autour de Grenoble. Sous le feu est son premier film et il prépare actuellement un second projet, Le sens de la peine.

Avis du comité : Sous le feu est un documentaire à hauteur de personnages. Le réalisateur se plonge dans le quotidien de ces jeunes adolescents qui, pour la plupart, savent un peu trop de quoi seront fait leurs lendemains. La lucidité qui se dégage, notamment du personnage principal, Bilel, est désarmante. Mais dans ce film, la tragédie sociale laisse aussi la place à l’humour d’une jeunesse en cours de construction et aux images fascinantes du feu de l’usine. Lucie Pagès