La nuit m’appelle

La nuit m’appelle

2019, 30′, Comédie dramatique

Synopsis

Graziella se fait embaucher comme domestique chez une famille de riches bourgeois reclus dans un hôtel particulier. Une chose monstrueuse y est enfermée, un homme très vieux qui attend désespérément la mort depuis des années. Quand Graziella et le monstre se rencontrent, quelque chose en eux se réveille.

Générique

Réalisation : Olivier Strauss
Scénario : Olivier Strauss
Production : Dharamsala
Casting : Alice Barnole, Jean-Pierre Leonardini, Agnès Berthon, Naky Sy Savane, Toni D’Antonio
Image : Marine Atlan
Ingénieur du son : Pierre-Albert Vivet
Monteur son : Alexis Meynet
Mixeur : Thomas Wargny
Montage : Louise Jaillette

Olivier Strauss

Réalisateur et scénariste, Olivier Strauss explore dans ses courts-métrages des territoires hybrides et perturbants, peuplés de personnages étranges où le fantastique n’est jamais loin et vient se poser sur le réel pour mieux en exprimer ses distorsions. En 2017, il reçoit le Prix du meilleur premier film au festival de Clermont-Ferrand pour Dirty South. La même année, il achève l’essai documentaire Réponses au brouillard co-réalisé avec François Hébert. Son dernier court-métrage La nuit m’appelle, produit par Dharamsala, est sélectionné au Festival de Géradmer et reçoit la Mention du best climax au Palm Springs Festival. Olivier Strauss écrit actuellement son premier long-métrage La honte et a coécrit Jacky Caillou, réalisé par Lucas Delangle, long métrage produit par les Films du Clan et présenté à Cannes dans la sélection de l’ACID 2022.

L’avis du comité

Un onirisme réaliste ou un réalisme onirique ? Olivier Strauss mêle les genres et nous plonge dans un conte hors du temps. À la lisière d’une départementale tout ce qu’il y a de plus quotidien et contemporain, dans une maison bourgeoise habitée par un couple de nobles extravagants, nous assistons à l’étrange rencontre d’un homme en fin de vie (littéralement en déliquescence) et d’une jeune femme, aide à domicile. Mais finalement l’étrangeté se situe davantage dans les détails du quotidien où les citrons n’en finissent pas de moisir et où l’amour reste un acte extraordinaire.
Lucie Pagès