
Tout péter
2021, 30′, fiction
Synopsis
Dans un climat insurrectionnel, quatre amies de vingt ans parlent politique. Alors qu’une grande manif s’annonce, l’une d’elles, Clara, doit remettre un travail universitaire. Prise dans les images virtuelles et le confort de sa chambre, sortir s’avère plus dur que prévu.
Générique
Réalisation : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert
Scénario : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert
Production : Justine Mathieu
Casting : Noé Riché-Simon, Manon Dupeyrat, Chiara L’Houmeau-Caporiccio et Paula Kvasnikoff
Image : Adrien Heylen Son : Maxime Berland
Montage : Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert Collaboration montage image: Clara Chapus
Musique : Heinous et M Ā R A
Noëlle Bastin et Baptiste Bogaert
Noëlle Bastin (1991) et Baptiste Bogaert (1990) sont un duo de réalisateur.trice.s belges résidant à Bruxelles.
Le cinéma leur permet de réfléchir au monde d’aujourd’hui. À travers la forme propre à chaque film, ils cherchent à voir et à entendre ce qui fait notre époque, ce qui la travaille, comment elle nous modèle. Ils aiment travailler à cheval entre la fiction et le documentaire – où la fiction est un outil permettant de montrer le réel, ce qui a lieu. Pour les mêmes raisons, leurs films sont souvent marqués par le travail en plan séquence et la collaboration régulière avec des acteurs non professionnels.
En parallèle aux films, ils conçoivent des installations vidéos.

L’avis du comité
Une étudiante refuse de suivre son groupe d’amies en manifestations préférant rester dans son appartement où son travail intellectuel se trouve de plus en plus contrarié. Subtilement, le film de Noëlle Bastien et Baptiste Bogeart interroge la place des luttes dans notre quotidien intime. Entourée, et petit à petit submergée d’alarmes qui appellent à prendre parti, l’héroïne cherche sa voix et son combat. A travers son personnage, c’est la place du solitaire dans les luttes qu’interroge ici les réalisateur·ices. Par un jeu de mouvement de caméra la mise en scène réussit le tour de force de rendre compte des doutes de l’héroïne, dressant ainsi le portrait d’une certaine jeunesse tiraillée entre ses études et les luttes du présent. — Guillaume Collet