Le songe de Joseph

Le songe de Joseph

2023, 23′, fiction

Synopsis

Un été, Maud, 26 ans, rencontre un garçon sur la plage et s’effondre
face à une image.
Quelques mois plus tard, elle revient avec un appareil-photo pour essayer de
comprendre.

Générique

Réalisation : François Hébert
Scénario : François Hébert
Production : Tristan Bergé
Casting : Agathe Mazouin, Edouard Sulpice, Lucie Epicureo, Martin Mesnier
Image : Cyrille Hubert
Son : Pierre-Albert Vivet
Montage : Pierre Deschamps
Musique : : Alexandre De La Baume

François Hébert

Après cinq années de droit public, François Hébert entre à la Fémis au sein du département scénario (2010-2014). A sa sortie de l’école, il co-écrit pour des performances et installations-vidéo pour l’art contemporain et réalise plusieurs
court-métrages sélectionnés en festival (Clermont-Ferrand, FIFIB). Son travail se
centre autour de la notion d’effondrement – qu’il soit intime ou collectif – et questionne la place du non-humain dans la grammaire cinématographique. En 2018, il est admis comme pensionnaire à l’Académie de France à Rome pour une résidence de création, de recherche ou d’expérimentation d’une durée d’un an à la Villa Médicis (section écriture cinématographique). Il y organise, avec le peintre Thomas Lévy-Lasnes et l’historien d’art Riccardo Venturi le colloque « Reconstruire le regard » : mettant en commun philosophes et scientifiques, militants et artistes, ce chantier a été l’occasion d’échanger pour savoir comment les arts, conscients de la trajectoire empruntée par nos sociétés, peuvent participer à la transformation de nos imaginaires. Depuis 2020, il a rejoint le doctorat SACRe (PSL) dans lequel il travaille, par la recherche
et par la création, son sujet de thèse « Expériences de l’effondrement, la guérison par les images. ». LE SONGE DE JOSEPH est son premier court-métrage
de fiction.

L’avis du comité
C’est dans une douce étrangeté que nous plonge Le songe de Joseph. Une plongée qui assaille aussi le personnage de Maud qui vit trop intensément la vision de certaines images. La caméra presque flottante de François Hébert accompagne le regard des spectateur·ices. Sommes-nous observé·es ou observons-nous ? La place même de spectateur·ice est remise en question dans ce court-métrage où le cinéma est au coeur de la réflexion. Lucie Pagès