Visions d’Acide

Visions d’Acide

2023, 10′, expérimental

Synopsis

Rose est encerclée par la pénombre d’une profondeur noire et opaque. Une vision menaçante lui apparaît dans le reflet d’un miroir. Prise en chasse par sa propre image, sa réalité s’effondre.

Générique

Réalisation : Laurens Saint-Gaudens
Production : Thibault Elie (MORITURI)
Casting : Rose Walls
Image : Maxime Berger (chef opérateur), Nina Richard (assistante caméra, cheffe électro, coloriste)
Costumes: Aline Pérot (costumes), Manon Duret (maquillage/coiffure)
Montage : Jule’s Musch
Musique : Rebecca Destarac (nom de scène/artiste : Dita Von Tears)

Laurens Saint-Gaudens

Laurens Saint-Gaudens est une cinéaste et photographe dont le travail traite de la relation au corps à travers l’espace qui l’entoure. Son travail est influencé par le cinéma de genre, la littérature fantastique et la peinture surréaliste. 
Son rapport au genre et à la transidentité s’exprime particulièrement dans la manière dont elle filme les corps et ce qu’ils racontent. 
L’identité féminine occupe une place centrale dans son travail. Elle décline ce questionnement dans la pluralité des formes artistiques qu’elle aborde. Elle réalise son premier film en 2019, Braise de Nuit. Court métrage où elle crée l’univers onirique des films suivants, empreint d’un rapport particulier à l’artifice de la mise en scène. 
Elle développe son style vers la photographie avec plusieurs séries de portraits, se mettant parfois en scène, jouant avec son corps et les transformations qu’elle s’autorise. Les réalisations de clips se multiplient, elle collabore notamment avec Thx4Crying, Dita von Tears, Hermetic Delight, Sarah Maison. Depuis 2023, elle collabore avec MORITURI avec qui elle a réalisé un film de found footage autour du giallo, Nos Lèvres sont les miennes, où à travers une relecture contemporaine du genre, elle interroge la mise en scène des corps féminins.
 Avec Visions d’Acide, elle réalise court-métrage et performance expérimentale sur l’image et le reflet féminin. Elle développe actuellement sa première fiction avec MORITURI : Rêve, le Rivage. 

L’avis du comité
Visions d’Acide nous emmène dans un voyage macroscopique, au coeur de la matière. Tout d’abord d’une matière filmique, mélangeant un travail chorégraphique des lumières, et la présence d’un grain d’image, d’une écriture onirique, et d’un univers sonore bien particulier. Tout cela ressemble à un bruit, celui de la matière organique, qui constitue notre corps. Il chante, se débat, danse, subsiste, au rythme de la vie, et toutes ces sensations nous sont retranscrites à l’écran, pour qu’à son tour, notre corps les vives. Ysaure Herrscher